Tout au long de sa vie, Maître Chedly Ben Younes a été profondément impliqué dans la société civile tunisienne. Son engagement associatif débute dès son adolescence et se poursuit tout au long de sa carrière, touchant divers domaines tels que la culture, le droit, la jeunesse et le sport. À travers ses multiples initiatives, il a su insuffler une dynamique de développement et de transmission des savoirs, contribuant ainsi au rayonnement de la scène associative tunisienne.
Dès son entrée au Collège Sadiki, il montre un sens aigu du leadership et de l’organisation. Il devient chef de classe dès sa première année secondaire et intègre rapidement le bureau de l’Association de la Jeunesse Scolaire, où il occupe successivement les postes de membre, secrétaire général puis vice-président. Il travaille aux côtés de figures telles qu’Abdeljalil Zaouch (président) et Lotfi Ben Abdelkader (trésorier).
Au sein de cette association, il contribue activement à plusieurs projets :
Son dynamisme lui permet de rejoindre le Bureau Régional de Tunis de la Jeunesse Scolaire, où il continue d’œuvrer pour le développement culturel et éducatif des jeunes tunisiens.
Dans les années 1968-1969, il s’investit dans la Maison de la Culture Ibn Rachik, dirigée par Khaled Tletli, et fonde un comité d’animation culturelle dans le sous-sol du centre. Il organise des matinées thématiques, consacrées à la poésie, à la musique et aux jeunes écrivains tunisiens, permettant ainsi l’émergence de nouveaux talents. C’est à cette époque qu’il fait la rencontre d’artistes et intellectuels influents comme Habib Chiboub.
Il joue un rôle central dans l’hommage à de grandes figures culturelles tunisiennes, organisant des événements dédiés à :
Son implication ne s’arrête pas là : il assure l’animation d’une soirée en l’honneur de la cantatrice Houyem Younes, mettant en lumière sa carrière et ses contributions à la musique tunisienne.
En 1979, Chedly Ben Younes rejoint le bureau de l’Espérance Sportive de Tunis (EST) et joue un rôle clé dans l’organisation du 60e anniversaire du club. Il contribue à :
Son engagement dans le sport témoigne de sa volonté d’agir à plusieurs niveaux pour valoriser l’identité nationale et renforcer le sentiment d’ appartenance à la communauté.
En parallèle de sa carrière d’avocat, il s’investit dans plusieurs associations juridiques. En 1980, il devient trésorier adjoint de l’Association de Droit Pénal, présidée par Slaheddine Baly, avec Sassi Ben Halima comme secrétaire général. À ce titre, il organise :
Il collabore également avec l’UNICEF pour créer un spot de sensibilisation sur la vaccination, réalisé avec Moncef Dhouib, qui sera diffusé à la télévision et au cinéma.
Dans les années 1990, il devient un acteur clé dans la valorisation du patrimoine tunisien. Il rejoint l’Association du Festival de la Médina, dédiée à l’animation culturelle du centre historique de Tunis pendant le Ramadan. Il y occupe plusieurs postes successifs :
Sous son impulsion, le festival s’agrandit et met en place des concerts, spectacles et expositions visant à célébrer l’histoire et l’identité tunisienne. Il devient vice-président de l’Association du Développement des Recherches Juridiques à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Tunis (FSJPT), contribuant ainsi à la modernisation de l’enseignement du droit en Tunisie.
Dans les années 2000, son engagement dans la culture prend une nouvelle dimension. Il co-fonde plusieurs structures de production et d’organisation de festivals :
Ces initiatives visent à donner une visibilité aux talents tunisiens et à promouvoir la Tunisie comme un espace d’échange culturel international.